Dans le cadre du Panorama du pro bono, Pro Bono Lab vous présente cet été les témoignages de personnes engagées, qui font don de leurs compétences pour aider des organisations à finalité sociale ou des individus dans le besoin ! Cette semaine, découvrez le témoignage de Carl Heinz, étudiant à l’école d’architecture de Paris Val-de-Seine.
Peux-tu nous raconter ton engagement pro bono ?
Dans le cadre des mes études d’architecture et plus précisément dans l’élaboration d’un projet architectural, j’ai eu l’occasion d’exercer une activité pro bono. Le programme consistait à monter une présentation architecturale face à un contexte bien précis : une friche agricole au Nord du village de Caulnes, en Bretagne, qui avait le potentiel de redynamiser le territoire. Mon travail en tant qu’étudiant était de concevoir un programme architectural en misant sur des éléments de réemploi provenant directement du site. Plusieurs voyages nous ont permis de découvrir ce lieu mais également de rencontrer les habitants et les élus. Ces rencontres ont donné lieu à plusieurs échanges durant lesquels je découvrais des indices à l’élaboration de mon projet.
Pourquoi as-tu choisi de t’engager en pro bono ?
C’est une collaboration rare et intéressante. Les projets habituels ne sont que des exercices virtuels qui peuvent s’appuyer sur des sites réels, mais qui n’ont aucune influence à l’extérieur de l’école. La capacité de mettre en avant nos idées dans une présentation et de les partager avec les habitants représente beaucoup pour moi. C’est à la base de mon travail d’étudiant et cela illustre ce que je veux faire plus tard. C’est pour moi une façon de me projeter dans l’avenir mais aussi d’anticiper comment formuler des idées de façon architecturale.
Quels ont été les résultats de cet engagement pro bono, pour les bénéficiaires mais aussi pour toi ?
Plusieurs projets ont été présentés et cela a permis de mettre en exergue le potentiel du site pour la commune de Caulnes. N’étant qu’étudiants les projets que nous avons réalisés ne pouvaient pas être conçus comme de vrais programmes architecturaux. Mais ils avaient l’honneur d’être parlants, cohérents et surtout innovants pour une petite ville de Bretagne.
Qu’est-ce qui pourrait faciliter ton engagement pro bono à l’avenir ?
Des activités de ce genre sont fantastiques et peuvent nous faire apprendre énormément, mais gagneraient à être plus facile d’accès. Nous étions 60 étudiants à vouloir participer, mais seulement une vingtaine ont pu réaliser cette activité. Par ailleurs je pense que le métier d’architecte se prête facilement à des activités de pro bono. Je serais ravi de renouveler l’expérience.
À très bientôt pour de nouveaux témoignages d’engagement pro bono !